La saison 2021

 

Terres d'Armagnac 2021

 

Deuxième journée : dimanche

 
 
   Comme dit plus haut, l’objectif est d’essayer de se faire plaisir et de profiter de l’absence de DA pour se faire des petites séances de fitness/musculation gratuites…
   Ce dimanche, je m’occuperai de Pountets et de Nogaro, Thierry fera Midour pour équilibrer les kilométrages de chacun.

ES6 : Pountets 1 : ça pique dans les bras

   Au moment de prendre le départ, je redoute un peu. Le départ est très prudent et je fais bien, les premiers chemins me bombardent le bras gauche qui bosse seul quand la main droite passe les vitesses. Le rythme est vraiment moyen, pas à l’attaque malgré moi, je me rends compte du temps perdu à vue d’œil. Difficile de prendre plaisir dans ce début de spéciale où j’essaye de préserver mes forces pour la suite de la spéciale et de la journée.
   Le long passage dans le bois est pris sans risque et je peux m’exprimer un peu mieux dans les parties en extérieures, un peu moins exigeantes niveau volant.
   Méfiance tout de même l’herbe reste encore glissante par endroits. Je me fais d’ailleurs surprendre par un 90D qui m’embarque et me fait heurter un mini talus formé par les concurrents sur la gauche, le dévers étant le plus fort. Globalement la spéciale est maitrisée de bout en bout même si je perds pas mal de temps.

   A l’arrivée ça reste un petit soulagement, le temps est très moyen 31ème sur 43 même si les écarts restent relativement faibles, la 20ème place scratch étant à une vingtaine de secondes. Côté 2RM les 9’37’’4 nous font prendre le 9ème place.
 
ES7 : Midour 1 : le volant s’échappe
 
   Nous y sommes, nous allons attaquer cette fameuse spéciale de Midour, qui sera parcourue dans le sens inverse de l’habitude. Nous sommes à peu près au point d’un point de vue des notes et Thierry a quelques passages en tête. On devra tout de même rester prudents sur le premier passage sous peine d’être rapidement punis.

   Je préviens Thierry de rester prudent sur le début du parcours, l’herbe y étant bien présente. Le départ est donné et déjà au premier gauche, nous avons une roue dans le fossé. Cela semble justifier mes mises en garde. Quelques centaines de mètres plus loin, un passage sur pont est pris en mode délicat également. L’herbe et les trous ont tendance à balancer le buggy un peu n’importe où. Il faudra tâcher de s’en rappeler pour le second passage. Le pilote parti devant nous se fera d’ailleurs surprendre, sans gravité avec un beau 360° avec visite d’un fossé en prime, ne lui faisant perdre que quelques secondes.

   La spéciale est magnifique, bien que les portions de bois restent un peu monotones par moments. Une bonne connaissance de la spéciale aurait permis d’avoir un rythme beaucoup plus élevé, mais qu’importe nous nous amusons tout de même. Le dernier tiers, plus roulant est davantage à notre goût. Grosse frayeur tout de même dans une équerre gauche, je dis à Thierry de rester à gauche. C’est manqué, le volant lui échappe et nous manquons de finir dans la haie présente en face…. Ouf !

   Forcément le rythme retombe un peu en fin de spéciale, cela devient difficile physiquement.
Au final, le temps perdu par rapport à nos chronos habituel reste de l’ordre de 20’’ environ, ce qui nous place 29ème sur 40 au général et 7ème de groupe avec un chrono de 8’25’1.
   La spéciale aura fait de la casse puisque le leader des 2RM Nicolas Lendresse est arrété et l’équipage Aupetit devra lui aussi renoncer après cette spéciale.
 
ES8 : Pountets 2 : les bras répondent mieux

   Au moment de prendre le départ, j’ai l’impression que j’ai déjà mal aux bras. Mais finalement, il va s’avérer que le second passage sera moins éprouvant que le premier. Les bras, probablement mieux réveillés qu’au premier passage tiennent le choc sur toute la spéciale. Je m’applique également à essayer de reposer mon bras gauche sur les phases de transition entre les bois ou les passages sinueux demandant pas mal de passages de rapports.
   Le mot d’ordre est surtout de ne pas se faire piéger là où c’était limite au premier passage et toujours de se faire plaisir. Les portions un peu défoncées en fin de spéciale sont prises mi-gaz à la raccélération pour économiser au maximum la mécanique.

   Je peux attaquer un peu plus, mes bras me laissant tranquille. Il y a encore pas mal de temps à gratter, probablement une bonne dizaine de seconde sans forcer, mais nous sommes cette fois 24ème sur 37 et 4ème des 2RM.

   Cette spéciale aura elle aussi eu son influence sur la course en 2RM. Sur le bord de la spéciale au tout départ, Peio Amestoy renonce sur casse mécanique et le leader du groupe, Jérôme Duparq, abandonne, lui aussi, dans celle-ci.
 
ES9 : Midour 2 : on assure

   Rien à jouer dans cette spéciale. Thierry a à cœur de bien terminer son rallye au volant pour me laisser conclure les deux dernières dans de bonnes conditions.
   On en laisse volontairement dans les portions qui étaient piégeuses au matin pour finalement passer un peu plus fort sur toutes les autres portions. Un peu à l’image de la quasi-totalité des équipages, nous améliorons notre chrono d’environ 20’’ sur un terrain qui a eu le temps de sécher.

   C’est finalement le 25ème temps sur 36 qui nous est adjugé en 8’02’6 avec le 4ème chrono des 2RM.
 
ES10 : Nogaro : le pied

   Après de longues périodes d’attente, nous y voilà, nous sommes sur la spéciale de Nogaro. Elle s’annonce magnifique et tiendra bel et bien ses promesses. Pour ma part ça sera une première au volant, l’ayant déjà faite en 2017 mais dans le baquet de droite.
   Au moment de m’élancer, malgré le peu de reconnaissance, je connais suffisamment bien la spéciale pour pouvoir rouler sans les notes comme pour les autres spéciales. Tout se déroule bien dans cette spéciale, super plaisante avec des portions très vallonnées, parfois sinueuses, parfois très roulantes. Les spectateurs sont bien présents, ce qui boost aussi à la fois la motivation et l’envie de faire plaisir à la foule amassée sur le bord de la piste.

   Quelle pied cette spéciale, le rythme reste bon même s’il ne s’agit là que de rouler pour le plaisir. Le chrono final en 6’29’’3 est plutôt satisfaisant puisqu’il s’agit du 22ème temps scratch sur 36 et le 4ème chrono en 2RM à seulement 7’’ du scratch de la catégorie.
 
ES11 : Nogaro 2 : piano pour finir

   Encore après une grosse pause, il faut se re-concentrer pour la toute dernière. Rien à jouer dans celle-ci, le mot d’ordre restera de se faire plaisir en assurant pour ne pas abîmer la mécanique. L’idée sera également d’essayer de rouler plus propre qu’au premier passage.
   Rien à signaler de particulier mis à part le fait que rouler avec du public sur le bord des pistes était quand même bien sympa. Certains passage ont quand même bien creusé. Un beau trou mémorable vers le milieu de la spéciale aura retiré le roadbook des mains de Thierry pour venir le placer sur mes genoux.... c'est dire!

   Les quelques derniers virages sont pris avec de la marge, pas de bêtise. Au moment de passer la ligne d’arrivée, c’est la joie dans le buggy ! C’est fait, nous sommes au bout, et je dois bien avouer que ma voix était quand même chargée d’émotion pour mon 4ème rallye terminé avec mon Papa en tant que pilote/copilote.

Nous faisons 6’26’’7 dans cette dernière spéciale pour le 22ème chrono scratch et 4ème des 2RM.
 
Conclusion :
 
   Voilà, cette 21ème édition du rallye du Gers se termine donc, à la 21ème place au scratch, 4ème de groupe et 3ème de classe pour nous. La préparation aura été tendue jusqu’au bout, merci à Papa et Maman pour votre travail avant le rallye, notamment pour l’assistance, à mon cousin Sylvain pour le prêt du vélo électrique qui aura bien aidé Thierry dans les reconnaissances et bien sûr à Gaëtan, notre désormais « Chef Assistant » sans qui nous n’aurions simplement pas pu rouler, faute d’assistance pour cette course.

   Merci également aux amis qui nous ont suivi en ligne, la famille, ma Chérie et mon collègue Antoine qui nous aurons soutenu sur le bord des pistes samedi ainsi que tous ceux qui auront eu un mot sympa pour nous sur les réseaux ou sur le paddock.

   Enfin, à peine éclipsée par un soleil en très grande forme tout le WE, tellement elle compte à nos yeux, on n’oublie pas notre belle étoile qui était bien présente pour nous suivre, nous supporter, veiller sur nous et nous guider dans notre progression de là-haut !
 
   Rendez-vous très vite pour de nouvelles aventures et une nouvelle DA au rallye Orthez-Béarn 2021 !!



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