La saison 2021
Terres d'Armagnac 2021
Préparation
Après une préparation encore une fois un peu tendue niveau timing, nous y voilà, la première semaine de Juillet est là, avec en ligne de mire le WE des 10-11 Juillet qui promet encore de belles choses et du plaisir aussi bien au volant qu’en dehors.
Le championnat a repris depuis seulement quelques semaines et la machine semble enfin se relancer après plusieurs mois d’inactivité. Seule ombre au tableau, le nombre d’engagés pour ce nouveau « Gers » maintenant appelé « Terres D’Armagnac » reste assez faible avec seulement 64 équipages sur la liste, ne venant pas pleinement récompenser le beau travail des équipes organisatrices.
De notre côté, l’équipe sera relativement restreinte puisqu’hormis Thierry et moi, seul Gaëtan nous accompagnera dans l’aventure cette année à l’assistance. Notre « chef assistant » comme nous aimons à l’appeler, devra donc gérer l’assistance seul cette année, ce qui n’est pas une mince affaire. Nous serons bien évidemment présents aux assistances pour bosser sur le buggy aussi, ce qui ne nous facilitera pas la tâche non plus. Nous aurons donc encore plus à cœur de ramener le buggy en un seul morceau à chacune des assistances…
Arrivés le mercredi sur place à Toujouse, nous trouvons un camping quasi désert, seul l’équipage Warnier nous précède. Dans nos bagages figurent les pièces d’assistance, de quoi manger, une tente ET les vélos ! Ces instruments de torture contemporains seront nos destriers pour arpenter les spéciales que nous pratiquerons ce WE.
Nous sommes bien installés pour démarrer l’aventure :
Jeudi :
Perquie :
Munis du roadbook organisation, nous voilà partis pour les reconnaissances. Perquie sera la première à être reconnue. Elle a légèrement évolué par rapport à notre dernière visite en 2017, mais globalement c’est du pareil au même. Thierry se chargera de celle là pour ce WE étant déjà relativement familier avec le tracé.
Cette année, nouveauté ! Nous partirons avec un vélo classique, que j’enfourcherai, et un vélo muni d’une assistance électrique fourni par Sylvain, qui permettra à Thierry de se faufiler plus facilement dans les différentes enfilades et montées jonchant le parcours.
Pas grand-chose à signaler dans cette première spéciale mis à part le beau chevreuil croisé à quelques centaines de mètres du départ et des côtes qui me font déjà un peu mal aux jambes. C’est donc quasiment 2h plus tard que nous sortons de la spéciale. Inutile de préciser que nous ne ferons qu’un seul passage !
Pujo :
Même si les estomacs commencent (déjà) à gargouiller, on ne se relâche pas, on file à la deuxième spéciale, Pujo. Là encore, une bonne base est identique à 2017. Mais davantage de choses ont changé, notamment dans du rapide. Je me chargerai de celle-ci le samedi.
La spéciale s’annonce à la fois très rapide par endroits, mais aussi avec des portions beaucoup plus lentes et sinueuses dans d’autres. Un peu de sable, de la poussière très probablement, bref, une belle spéciale du Gers.
Après 1h30 de vélo, nous voici prêts pour le casse-croûte sur Toujouse avant d’attaquer les 3 autres spéciales dans l’après-midi.
Nota Bene : un vélo avec une scelle confortable est un pré-requis pour les reconnaissances en vélo…
Nogaro :
En effet, au moment d’enchainer avec Nogaro, nous avons (surtout Thierry qui avait une scelle encore plus étroite que la mienne) des difficultés à rester posés sur nos scelles. Mais surtout, Nogaro est très compliquée à reconnaitre. Ca monte, ca descend, et ça remonte, et ça monte encore ! Dur dur ! Nous traversons les 5km en 1h15, très loin des performances des coureurs cyclistes du Tour de France, même si nous nous arrêtons régulièrement pour annoter le roadbook avec le peu de lucidité qu’il nous reste…
Cette spéciale s’annonce quand même sympathique. Thierry qui aura fait une spéciale de plus le samedi, ne prendra que Midour le dimanche, je m’occuperai donc de Nogaro pour conclure le rallye, celle-ci étant plus courte que ses homologues.
Midour :
Aller, c’est parti pour celle que nous ne connaissons absolument pas ! Jamais roulé auparavant. Stratégiquement, Thierry la fera et je tâcherai de l’aider au mieux avec les notes prises en reconnaissance.
Pour cette spéciale, un peu le même topo que pour Pujo, du rapide et du sous-bois. Les rythmes seront différents, et il faudra parfois temporiser un peu pour ne pas se retrouver en sur-pilotage, ça pourrait faire mal dans les bois.
Pountets :
Pour finir, vu que je serai côté pilote dans Pountets, qu’elle ne fait que monter et descendre sans arrêt, et que la fatigue commence à me prendre, je ferai ce parcours seul avec le roadbook et le vélo assisté électriquement. Impossible de m’assoir sur la scelle, j’arrive au bout de mes capacités de résistance de ce côté-là.
La spéciale s’annonce magnifique et j’arrive au bout avec à la fois un sentiment de délivrance et celui du devoir accompli.
C’est bon, les recos vélo sont faites et ce n’était pas que de la rigolade. Certains passages ne sont pas forcement très clairs dans nos têtes à tous les deux avec ces passages en vélo. Heureusement nous pourrons peut-être compter sur le convoi du vendredi matin pour nous remettre les idées en place.
Le jeudi soir est l’occasion de découvrir de nouvelles têtes. Une partie de l’équipe organisatrice est regroupée devant les arènes pour arroser le début de rallye. Parti faire la vaisselle, je tombe dans l’embuscade, Thierry et Gaëtan ne tardent pas à me rejoindre. Nous aurons bien profité de la bonne ambiance et de l’accueil chaleureux légendaire de la région avec de généreuses tournées de Floc, blanc, rouge et autres alcools présents sur place. Merci encore à Nico et son frère Micka, Mathieu et toute la petite équipe pour ce bon souvenir.
Vendredi :
Même si la nuit n’a pas été aussi réparatrice que prévu, nous sommes dans les temps pour essayer de trouver deux petites places pour les reconnaissances en convoi. Nous trouvons finalement deux places dans le pick-up de Clément et Angéline, parfait !
Nous voilà donc partis et il va sans dire que ce passage en convoi nous aura bien servi. En effet, les notes prises à vélo sont parfois carrément trop optimistes et un second passage nous permet quand même d’avoir davantage de repères.
Nogaro, Pountets, Midour, Perquie et enfin une dernière petite escapade dans des champs humides dans Pujo pour conclure et nous voilà sortis des reconnaissances ! Retour à Nogaro et c’est le moment de manger rapidos pour préparer les 2-3 derniers détails sur le buggy avant les vérifications techniques. Merci encore à Clément et Angéline pour leur bonne humeur et leur sympathie, nous reviendrons !
Côté contrôle technique, RAS, nous avons même l’agréable surprise d’apprendre que nos harnets et baquets feront finalement des années supplémentaires et ne devront tirer révérence qu’en fin d’année 2022.
Nous y voilà enfin, le parc fermé du vendredi soir est complet, les véhicules sont présents, finalement au nombre de 55 avec quelques forfaits de dernière minute.