La saison 2023
Terres d'Armagnac 2023
Préparatifs : mercredi - jeudi - vendredi
Nous y voilà, le grand WE pour le grand retour d’une des nos épreuves favorites est arrivé ! Le rallye autrefois appelé Gers-Armagnac sera désormais Terres d’Armagnac pour cette nouvelle édition.
Merci à toute l’équipe organisatrice qui nous aura concocté une superbe épreuve avec des kilomètres à rouler, du classique, du nouveau, du court, du long, du rapide, du sinueux, bref, un rallye complet !
De notre côté, c’est avec un bagage confiance au maximum que nous abordons l’épreuve où l’objectif est d’aller essayer de titiller les « gros » en 2RM avec quelques évolutions sur le prototype Méchin.
En effet, beaucoup de travail a été fait pour aller chercher quelques chevaux supplémentaires avec la pose d’un AAC un peu plus agressif, un allègement du volant moteur et une toute nouvelle ligne d’échappement fabriquée sur mesure maison. Pour fiabiliser et limiter les températures de fonctionnement, nous avons également ajouté un radiateur d’huile ventilé. Enfin, un tout nouveau bloc aluminium portant des ventilateurs SPAL fait son apparition pour améliorer le refroidissement du radiateur d’eau en canalisant l’air et en augmentant la surface poussée par les pales.
Côté cartographie, c’est CG Motorsport qui continue à nous suivre dans nos évolutions qui s’en occupe. Nous verrons ce que cela donne en piste pour les essais grandeur nature mais les passages au banc semblent déjà donner de bons résultats.
Pour nous accompagner dans notre voyage, la Team Cagouilles Casquées sera présente en concurrent ainsi que Clément qui nous fera l’assistance accompagné de Emilie. Une belle bande de joyeux lurons pour faire le déplacement. Côté intendance, Annie a tout prévu comme toujours pour que nous puissions partir dans de bonnes conditions.
Au programme de cette édition nous retrouvons les spéciales phares du rallye habituel, Pujo, Perquie et sa bosse magique ainsi que Midour et Nogaro. Une « petite » nouvelle, l’Armagnacaise, fait néanmoins son apparition née de la fusion de Pountets et de La Lande, pour un mastodonte à la fois vallonné et hyper technique de plus de 12km. Un sacré morceau !
Mercredi-Jeudi :
Arrivés mercredi en début d’après-midi, les roadbook sont disponibles et le campement est fin prêt pour passer une soirée sympathique autour de quelques verres. Mise à part la casse d’une partie de la remorque servant à incliner le plateau, nous sommes au top !
Le jeudi matin, place aux reconnaissances sur Pujo-Perquie le matin et l’Armagnacaise-Midour l’après-midi. Nogaro étant une spéciale un peu particulière, elle ne sera reconnaissable que le lendemain, en convoi de quads-motos avec seulement deux passages autorisés sur un laps de temps limité.
Globalement tout se passe bien lors des reconnaissances, excepté un souci de tension de chaîne qui n’est finalement plus de peur que de mal, le bruit nous ayant quand même bien inquiété sur la reconnaissance de Pujo que nous ne ferons que deux fois.
L’après-midi, après une re-tension de chaîne ainsi qu’un bon repas, nous avalons les kilomètres pour ne nous laisser que Nogaro à faire pour le vendredi matin. Une chose est certaine, l’Armagnacaise sera belle et difficile pour sa première édition.
Vendredi :
Go pour aller reconnaitre la spéciale de Nogaro. Nous y allons en quad à notre rythme pour deux passages. Toujours aussi sympa à traverser, cette fois en quad. Ca change de 2021 avec nos jambes pour seuls pistons sur les reconnaissances.
L’après-midi, direction les vérifications techniques et administratives, une promenade de santé me direz-vous… eh bien pas tout à fait.
En effet, en partant de Toujouse, nous démarrons le buggy pour vérifier de ne pas avoir de surprise après deux jours passé dehors en stickant. Tout fonctionne bien. Seulement au moment de sortir le buggy de la remorque, contact ON, je démarre et bop bop bwauuuuup…. Puis plus rien. Nous sommes en panne !
Notre première pensée va à une panne batterie. Peu de chance, tension affichée au tableau de bord : 12.5v. Dans le doute, nous mettons une batterie en parallèle. L’issue est la même. Nous entendons le clic du solénoïde mais le moteur électrique ne démarre pas.
C’est parti, nous démontons le démarreur pour installer celui de rechange. Rapidement, d’apparence, le démarreur en panne tourne et ne semble pas endommagé. Bizarre. Après quelques minutes, nous re-tentons et hormis un bruit de frottement avec le volant tout va bien. Après un démontage/meulage/remontage tout est OK avec ce démarreur adapté à notre montage. Ouf !
Nous pouvons finalement partir pour les vérifications « sereinement ». Nous sommes en route, je débraye pour passer la 4ème quand nous entendons un énorme « blang » dans le buggy ! Houla ! Mais qu’est ce qui a pu faire un tel bruit ? Au départ j’ai peur pour la boite, mais ça ne vient pas de là. Plutôt un bruit de tôle… bref. C’est donc un peu bouleversés que nous arrivons aux vérifications que nous passons tranquillement.
Après une grande liaison vers Toujouse, nous y voilà, le buggy est au parc fermé du vendredi soir. Hâte d’être à demain matin pour en découdre et voir ce dont notre nouvelle mécanique est capable sur la piste après aucun essai en TT auparavant.