Nous voilà au cinquième rendez-vous de l'année et l'organisation du rallye aura tout fait pour attirer un maximum d'équipages. En proposant une belle épreuve avec cinq E.S. différentes, une classe officieuse est cette année la spécialité de cette édition 2014 et accueille tous les véhicules dits "anciens" et ayant été construits avant 2001. Ces véhicules, en général ceux des petits budgets feront partie du "Legend Group" et pourront lutter pour la victoire dans cette catégorie. Malgré ces nouveautés, l'organisation doit être un peu inquiète à quelques jours de l'épreuve du fait de la proximité du Barétous, ayant eu un grand succès cette année après une année de coupure. La date limite d'engagement a d'ailleurs été reportée de quelques jours pour en limiter les effets.
Au championnat, ça se resserre en tête. L'abandon d'Emmanuel Castan au Jean de la Fontaine et surtout le victoire de Christophe Costes comble le fossé que le pilote au Rivet avait creusé depuis le début de la saison. En 2RM, malgré de faibles changements, la tendance est la même. L'abandon de Jérôme Hélin a permis à Nicolas Larroquet de revenir de quelques points. Visiblement il sera le seul à pouvoir batailler avec le "Frelon" cette année malgré des difficultés mécaniques incessantes depuis le début de l'année. Dans le Trophée des 4x4, malgré un écrasante domination, Anthony Ménanteau peine à vraiment creuser un réel trou sur le second qui n'est autre que Fabien Darracq qui est tout de même à 21pts. Les classements par Groupe et Classe y est sûrement pour quelque chose.
Voilà les classements avant d'attaquer ce Gers-Armagnac 2014 :
La crise des engagés
Comme beaucoup le craignaient, cette année sera difficile pour l'Ecurie du Gers qui va vraisemblablement beaucoup souffrir de la proximité du Rallye du Barétous. Cela confirme une tendance malheureusement remarquée depuis le début de la saison. C'est sûrement avec beaucoup de déception que les organisateurs ont vu une liste des engagés de seulement une petite trentaine d'engagés à l'heure de clôturer les engagements. C'est alors qu'elle a pris la très bonne décision de prolonger ce délai.
Grâce à quelques jours avec un regain d'envoi des précieuses fiches d'engagements, malgré un total encore un peu en dessous de la moyenne, nous sommes tout de même heureux de voir un plateau de 51 engagés, personne ne voulant voir cette belle épreuve présente au championnat depuis 1990 disparaître aussi soudainement.
Voici la liste :
Le résumé de la course
Epreuve spéciale n°1 : déjà des surprises
Les 4RM : la première pour Vincent
C’est sous un magnifique ciel bleu que le rallye débute. Et dans ces conditions, Vincent Poincelet attaque le premier sur son Fouquet et signe le scratch. Derrière, Hirigoyen est à 3,4’’, Costes à 4’’ et enfin Castan prend un départ prudent et concède près de 5’’.
Les 2RM : Hélin explose la concurrence Et pas que dans son groupe ! En signant le 2ème chrono, il tient la dragée haute aux véhicules du championnat. Dans un groupe relativement décimé avant même le départ du rallye, Sansot est 2ème (18ème au scratch), Lauhle est 3ème, Ravat 4ème et Lendresse 5ème.
Du côté des 4x4 : Ménanteau à l’envers….
Et la voilà la grosse surprise et elle est plutôt mauvaise. Le pilote Charentais, favori de la catégorie après un début de saison exceptionnel, abandonne après avoir fait un tonneau dans cette entrée en matière. Après coup, plus de peut que de mal. Le véhicule n'a que de la tôle froissée et sera vite remis pour les prochains rendez-vous. En son abscence, Toulou s’impose devant Roudaut, Uberti, Taillantou et Semete.
Les abandons :
Outre Anthony Ménanteau et Corentin Gourlay, cette première spéciale va faire trois autres abandons. Benoit Genre est l’un des premiers et s’arrete sur le bord de la piste après quelques kilomètres après le constat d’un probleme de transmission de puissance. Les équipages Juignet/Pomies et Fordin/Aranthabe doivent eux aussi renoncer dès les premiers kilomètres. Il est à noter que Ulrich Leclerc et Fabrice Maiano, bien que sortis de la spéciale devront eux aussi abandonner suite à une probable rupture mécanique de la marche arrière.
Epreuve spéciale n°2 : ça bouge
Les 4RM : Castan contre attaque
Cette fois, la donne change. C’est Emmanuel Castan qui répond en signant le scratch. Vincent Poincelet garde la tête pour seulement 1,5’’. Costes, Hirigoyen et Thion complètent le top5 et se bataillent au classement en compagnie d’Artola. Parti sur un bon rythme, Cyril Omnes semble avoir des problemes de motricité. On constate par la suite qu’une crevaison à l’arrière droit est a l’origine de son chrono un peu moyen.
Les 2RM : Hélin encore devant
Jérôme Hélin réalise un début de rallye stratosphérique. En signant le 4ème chrono au scratch, il est à 8’’ du leader au général et compte déjà 1’ d’avance sur Pierre Sansot 2ème du groupe. Derrière, status-quo au général de la catégorie.
Du côté des 4x4 :
Les véhicules du trophée sont un peu plus en retrait au général. Toulou, 1er, n’est que 30ème au scratch. Il devance Harichoury, Uberti, Deramaix et Darracq. Au général, Toulou (1er) a 40’’ d’avance sur Harichoury (2ème) et 1’00 sur Uberti (3ème).
Les abandons :
Sur son Rivet 206, Philippe Voisin, accompagné de Gérard Ladaurade est contraint à jeter l’éponge. Le duo Taillantou/Terrisse doit aussi renoncer sur panne mécanique. La grosse frayeur provient de Bruno et Laëtitia Cadillon. Après un sortie et un impact dans un arbre, le Rivet bleu/vert n’ira pas plus loin, le chassis visiblement quelque peu tordu témoignant du violent choc ayant eu lieu sur une portion très étroite et rapide.
Epreuve spéciale n°3 : on prend les mêmes…
Les 4RM : Castan s’envole
C’est Emmanuel Castan qui réalise le gros coup de cette spéciale. En effet, le second qui n’est autre qu’Artola est à 7’’, et Costes (3ème) est relégué à 10’’. Le grand perdant est Poincelet et qui se classe 5ème à 17’’ du leader. Il perd donc le commandement au général et laisse filer « Manu » à plus de 15’’.
Les 2RM : Hélin ne lâche pas
Jérôme Hélin passe très fort sur les tracés et ça se voit aux chronos. Encore un 4ème temps scratch pour le « Frelon » qui joue vraiment dans la cour des grands sur un parcours qui convient parfaitement à son agile montûre. On est plus en présence que de quatre 2RM : Sansot fait 2ème, Lauhle 3ème et Lendresse 4ème.
Du côté des 4x4 : rien ne bouge
La catégorie Trophée est bouchée. Le top 5 ne bouge pas, toujours dominé par Toulou suivi de Harichoury, Uberti, Deramaix et Fauconnet.
Epreuve spéciale n°4 : les écarts sont faits
Les 4RM : Castan creuse l’écart
Emmanuel Castan se rend le rallye facile en signant un nouveau meilleur temps avec 10’’ d’avance sur Poincelet. Avec 25’’ d’avance au général, le trou est fait. Sur cette spéciale, Cyril Omnes sort un bon 3ème temps. Il est suivi par Costes et Artola. Au général, Costes est 3ème et met la pression sur Poincelet avec seulement 3’’ de retard.
Les 2RM : c’est la même chanson, mais la différence est que Lendresse n’est plus là.
Le suspense dans ce challenge n’aura pas duré bien longtemps, la faute à un plateau un peu pauvre en début d’épreuve et surtout à des casses répétées. Hélin est toujours en tête suivi de Sansot et Lauhle. Lendresse victime d’un ennui mécanique sur son proto TXI, seul représentant du groupe « Légende » en 2RM doit renoncer à sa 4ème place de groupe et 2ème de classe.
Du côté des 4x4 : Uberti perd gros
La grosse surprise va venir d’une grosse perte de temps pour le pilote de la catégorie T2. Alors qu’il occupait la petite marche du podium au général, 3’ perdues le font reculer à l’avant dernier rang du Trophée. Semete en grande forme sur cette spéciale avec un 2ème chrono à 30’’ de Toulou monte alors sur la 3ème marche d’un podium toujours ultra-dominé par Toulou et son dauphin Harichoury.
Epreuve spéciale n°5 : comme une évidence
Dans toutes les catégories, les leaders font le boulot. Aussi bien Castan, Hélin ou Toulou dominent leurs groupes et creusent les écarts en tête. Castan à maintenant 35’’ d’avance sur Poincelet qui est navigué par Chaboud pour ce Gers-Armagnac cru 2014. A croire que cette spéciale est maudite pour Cyril Omnes. Pour le troisième et dernier passage, le pilote au nouveau Phil’s a cassé un élément du demi train arrière gauche qui traine par terre. Le carrossage pris par la roue témoigne de la casse. Il signe malgré tout le 8ème temps. Hélin a plus de 3’ d’avance sur Sansot et Toulou compte maintenant 2’15’’ d’avance sur Harichoury. A noter que Semete se fait chiper la 3ème place au profit de Deramaix pour seulement 5’’.
Epreuve spéciale n°6 : l’heure de faire les comptes
Les 4RM : Poincelet finit comme il avait commencé
Effectivement, c’est Vincent Poincelet qui va finir en beauté en signant un scratch devant Emmanuel Castan. Sûrement en gestion de son avance, le pilote Rivet concède 5’’ et rentre au parc fermé du samedi avec 30’’ d’avance sur le pilote de l’ASA 02. A plus d’une minute, respectivement 3ème et 4ème, Costes et Hirigoyen se livrent une lutte sans merci et pointent dans la même seconde, rien que ça. Parti prudemment, Hirigoyen a ensuite haussé le ton et a réussi à suivre le rythme des deux leaders pour venir mettre la pression sur le vainqueur du dernier Jean de la Fontaine. Thion, constant et toujours bien placé tient la 5ème place et devance un surprenant Durandet sur son Fouquet diesel, Pascal Zielinski et Vincent Foucart un peu en retrait malgré un beau spectacle.
Les 2RM : Hélin 6ème au scratch
L’information à retenir est la performance de haut vol au général de Jérôme Hélin. Imprenable en 2RM, il se place 6ème au scratch et compte quasiment 4’ d’avance sur Pierre Sansot tout de même 13ème au général.
Du côté des 4x4 : Toulou rentre en leader
Auteur d’un nouveau scratch dans le trophée, Toulou reste leader devant Harichoury et Darracq bien revenu dans la course après des débuts plutôt timides.
Les abandons :
Probablement suite à sa casse mécanique et à une fumée bleue inquiétante sur le routier, Cyril Omnes et son père Sylvain sont hors jeu et ne verront pas le parc fermé du samedi. Les deux sœurs Paparamborde, Caroline et Sandra n’auront pas le plaisir de passer la ligne de pointage du parc cette année. Auteures d’un bon début de rallye sur leur Fouquet, elles doivent abandonner sur soucis mécaniques.
Epreuve spéciale n°7 : les leaders passent une bonne nuit
Les 4RM : Castan calme tout le monde
Habituellement un peu en dessous sur les débuts de journée, Emmanuel Castan bouscule ses habitudes et va chercher un gros temps en se classant 1er avec 8’’ d’avance sur Poincelet son dauphin. L’affaire était pourtant mal embarquée avec une pluie survenue juste après le passage des 4x4 sur une piste dammée. Hirigoyen qui était au coude à coude avec Costes se classe 3ème et lui reprend 22’’ dans cette spéciale. Il prend donc position à la 3ème place du général.
Les 2RM : Hélin parmi les 4RM
En signant le 7ème chrono, Jérôme Hélin signe bien évidemment le meilleur temps du Challenge. Avec 4’ d’avance sur Pierre Sansot (28ème de la spéciale), la victoire ne peut plus lui échapper sauf catastrophe. Repartis en super rallye, Genre et Laulhe redonnent un petit coup de frais à la catégorie. Benoit Genre, clairement à l’attaque signe le 13ème chrono. Laulhe est plus en retrait et signe le 29ème temps.
Du côté des 4x4 : Toulou toujours Toulou
David Toulou est insatiable. Spéciales après spéciales, scratchs après scratchs, il se forge une avance considérable qui ne pourra pas être rattrappée sauf soucis mécaniques. Le top 5 au général du Trophée ne change pas.
Epreuve spéciale n°8 : les premiers rebondissements
Les 4RM : Poincelet ne va pas se laisser faire
Bien qu’un peu distancé au général, Vincent Poincelet n’abdique pas pour autant. Il signe le meilleur temps et reprend 5’’ à Castan, 2ème. Christophe Costes mal réveillé se reprend en signant le 3ème temps avec 5’’ d’avance sur Mathieu Hirigoyen 4ème. Alexandre Thion, toujours constant se classe 5ème.
Les 2RM : Hélin a des ennuis
Sur le bord des pistes, ça y est, Jérôme Hélin arrive, le Frelon bourdonne très fort, 90D, c’est le moment de lâcher les chevaux pour 300m de ligne droite. Et là, plus rien, gros silence. Jérôme Hélin est bloqué sur la piste, moteur éteint et les secondes filent. Grâce à des spectateurs, le bolide repart. Plus de peur que de mal donc pour un équipage très en avance sur la concurrence. C’est donc Benoit Genre qui signe le meilleur temps des 2RM en étant une nouvelle fois 13ème au scratch. Pierre Sansot est 2ème et reprend 7’’ à Hélin, une broutille. Laulhe est 4ème du groupe.
Du côté des 4x4 : Deramaix chute
Deramaix qui était 4ème du Trophée perd environ 8’. Autant dire un gouffre. Il rétrograde donc 8ème au classement de la spécialité. C’est donc Semete et Fauconnet qui en profitent en se plaçant respectivement 4ème et 5ème au général du Trophée des 4x4.
Epreuve spéciale n°9 : les éléments se déchainent
Les 4RM : Castan tue le suspense
Voilà, Emmanuel Castan a fait le plus gros sur un terrain tantôt sous le soleil, tantôt sous une pluie soutenue. En collant 18’’ à Vincent Poincelet, seul pilote à suivre le rythme jusqu’ici, il se retrouve avec 48’’ d’avance au général. Derrière, Christophe Costes refait son retard petit à petit. Une nouvelle fois 3ème, il grapille encore 5’’ à Mathieu Hirigoyen. Encore 12’’ et ils seront dans la même seconde.
Les 2RM : Hélin 6ème au scratch et au général
Le moteur semble reparti. 6ème au scratch, Jérôme Hélin crève l’écran et son nom circule beaucoup sur le bord des pistes. Pierre Sansot et son Rivet sont 2ème de groupe et premier de classe (21ème au scratch). Genre et Laulhe sont 26ème et 35ème et 3ème et 4ème du groupe T1B.
Du côté des 4x4 : Toulou s’offre un Top 10
David Toulou, comme tous les autres 4x4 ont eu la chance de partir sur un terrain encore « roulable ». Malgré tout, félicitations au pilote Jeep qui réalise une véritable sensation en signant le 10ème temps scratch. Comme prévu, tous les 4x4 sont bien placés. Si bien que le général en est impacté. Toulou gagne cinq places, Harichoury et Darracq une place. Cela remet tout de même en cause une méthode qui fait de plus en plus débat : le départ des 4x4 avant les buggys, la sportivité étant tout de même largement mise à mal dans des conditions climatiques comme celles de ce week-end. Au général, Fauconnet se fait dépasser par Uberti, obligé de cravacher après ses déboires de la veille.
Les abandons :
Deux abandons notoires dans cette spéciale. Tout d’abord, Pascal Zielinski doit s’arreter suite à un ennui mécanique. Le second provient du sorcier de la motorisation, Vincent Foucart. Après une chicane, on le voit tâtonner sur un terrain détrempé puis prendre un 90G au coin d’un bois, puis plus rien. Le moteur est coupé. De suite, Elodie Massé fait preuve de beaucoup de réactivité pour prévenir les concurrents suivants. Après une grosse perte de temps de l’ordre de 7-8 minutes ils repartent mais seront finalement contraint à l’abandon après avoir terminé la spéciale.
Epreuve spéciale n°10 : il faut aller au bout…
Les 4RM : Castan gère mais reste devant
Sur le bord des pistes, on voit clairement que le rythme est retombé. La faute il est vrai a de fortes averses. Emmanuel Castan ne déroge pas à la règle mais réalise tout de même un nouveau scratch. Vincent Poincelet est 2ème à 3’’. Un peu plus en retrait, c’est le gros suspense ! Costes reprend encore 10’’ à Mathieu Hirigoyen. Seulement 2’’ les séparent maintenant. Ca promet pour le final!
Les 2RM : les T1B1 au top
Toujours sous une pluie intense par moment, les T1B1 s’en sortent bien. 6ème et 7ème, Jérôme Hélin et Benoit Genre sont très spectaculaires. Pierre Sansot est 20ème, Laulhe 33ème et a priori victime d’un petit ennui.
Du côté des 4x4 : Toulou perd la tête
Aie aie aie…. David Toulou est trahi par sa mécanique. Après la spéciale, un soucis de radiateur et de moteur le clou sur place l’empêchant d’aller chercher une victoire méritée. Quel dommage pour un pilote ayant dominé son sujet tout le week-end. Avec un scratch de Darracq, tout le monde monte donc d’un cran dans le classement du Trophée sans autre changement.
Epreuve spéciale n°11 : un scénario de folie
Les 4RM : Hirigoyen très costaud
Mathieu Hirigoyen pourra dire qu’il a été chercher sa 3ème place au classement général. Sur le bord de la spéciale, on voit d’abord Christophe Costes passer, et plutôt fort. A peine le temps de s’en remettre que Mathieu Hirigoyen arrive déjà. Et pour cause, il signe le temps scratch et reprend 33’’ au pilote au Fouquet. Castan 2ème assure sa victoire. Vincent Poincelet signe le 3ème temps et conforte sa place de dauphin. Finalement, Castan s’impose devant Poincelet. Hirigoyen est 3ème, Costes 4ème et Thion complète le top5 comme au Jean de la Fontaine.
Les 2RM : Hélin joue à se faire peur
Alors que tout est joué au général du groupe, Jérôme Hélin semble prudent. Rien de plus normal. Mais bizarrement, dans un bois, on entend des coups d’accélérateur, Hélin s’est posé. Quelques secondes s’envolent, rien de bien grave. Mais ce n’est pas fini. Au moment de repasser devant un public amassé sur les bords des barrières, une rotule de direction, surement fragilisée lors de la sortie de route cède brutalement. Quelques minutes plus tard, on apprend que l’équipage a bien franchi la ligne d’arrivée. Le plus dur est fait. L’équipage au Tomahawk jaune et noir se classe avant dernier de la spéciale et perd trois places au général pour finalement terminer 9ème. Benoit Genre très véloce se sera fait plaisir dans cette ultime spéciale avec un 5ème temps. Il aurait probablement sérieusement concurrencé Hélin sans ses ennuis mécaniques. Pierre Sansot finit finalement 2ème de groupe et 1er de classe. Laulhe est 3ème du groupe et 2ème de classe.
Du côté des 4x4 : finissent en roue libre
Les véhicules du Trophée ne vont pas prendre de risque dans la dernière. Auteurs de temps un peu en retrait des buggys, ils confortent tous leurs places dans la catégorie en perdant des places au général.
Conclusion :
Comme on en a l’habitude au Gers, les conditions climatiques ont été très diverses durant le week-end. Après une chaleur caniculaire le samedi, le dimanche aura été ensoleillé mais entrecoupé de grosses averses. On retrouve finalement 32 équipages à l’arrivée d’un rallye qui se place dans la moyenne concernant les abandons. Malgré le petit nombre d’engagés, cette édition aura été une belle réussite et sera, il faut l’espérer, au championnat l’an prochain. Cela amène tout de même une réflexion importante qui est de plus en plus d’actualité surtout concernant ce Gers-Armagnac 2014 : quand allons-nous mettre en œuvre les idées méritant réflexion proposées depuis plusieurs années par les passionnés du TT à l’heure où la discipline en a le plus besoin ? Bientôt je l’espère.
Les images
Retrouvez les images du rallye décomposées en quatre vidéos, trois pour les 32 classés et une dernière pour les abandons.