La saison 2017

 

Gers-Landes-Armagnac 2017

 

Première journée

 
Samedi :
 
   Nous nous élancerons derrière Nicolas Rodrigues à 9h57 sortie de parc ! Une liaison de plus de 30km et nous sommes enfin à l’assistance ! On remet de l’essence, on colle la cosse de la sonde de température d'huile et c’est parti pour la première spéciale.

ES1 : Pujo 1 : découverte

   Nous sommes au départ, et l’excitation commence à monter. Le décompte arrive, 5…4…..3…….2………1…………..GO ! C’est parti, sous bois pour démarrer, le pied, ça glisse avec le sable, ça tape aussi ! Les notes sont bonnes, on reste quand même relativement prudents pour ce premier passage mais ça roule très bien avec notre ancien châssis.

   Ca tape fort par endroits, on talonne régulièrement. Nous sommes montés un peu souples pour ce terrain accidenté. La spéciale est très très belle, les sensations sont extras !

   Très vite petite surprise, dans un gauche assez rapide, Nicolas Rodrigues est en travers de la route. Pas trop le temps de gamberger, il faut se débrouiller à passer. Il y a des hautes herbes sur la gauche le long du bois, Thierry y va franchement. Pas de souche heureusement.

   La fin de la spéciale est très rapide ! Un peu glissante sur la toute fin, nous sommes contents de la finir. A l’arrivée le chrono est encourageant. Avec un tour de reconnaissance sur un terrain carrément inconnu, nous faisons le 53ème temps sur 72.



   En 2RM, déjà trois abandons dans la première ! Nous faisons le 6ème temps de classe sur 9 à seulement 13’’ du 3ème.

   Première assistance et là frayeur ! Il y a de l’huile moteur partout sur le haut moteur ! Un des caches culbuteur fuit l’huile côté boite. On démonte, on met de la pâte à joint, on referme. Nous verrons bien.

ES2 : Perquie 1 : prudence

   C’est parti pour la deuxième spéciale ! La fameuse spéciale de Perquie et son saut en apesanteur ! Encore une fois grosses sensations dans cette spéciale ! Parfois trop lents, parfois au-dessus du rythme conseillé, nous nous en sortons bien globalement.

   Le châssis est clairement en souffrance. Ne connaissant pas trop les pièges, nous subissons le terrain par endroits. Il faut couper pas mal si on ne veut pas talonner de partout. Dommage.
Malgré tout gros plaisir ! Le saut en chute libre est pris en fond de 4, pas vraiment de saut à cette vitesse, il faudra arriver davantage en ligne et ne pas prendre trop corde sur le chemin pour éviter les trous aux autres passages et arriver plus fort.

   Finalement chrono pas si mauvais, nous faisons 49ème sur 62 et 6ème de classe à 2’’ du 4ème.
Côté assistance, le moteur fuit toujours l’huile ! On lave, et on refait le niveau…



ES3 : Pujo 2 : on en met davantage

   Nous allons essayer d’aller un peu plus fort dans ce deuxième passage ! La piste est un peu mieux dans la tête, comme tout le monde globalement. Le rythme est bien meilleur ! Mais le terrain est aussi bien plus creusé ! Autour d’une marre, des grosses ornières se sont creusées.

   Plusieurs fois nous sommes à la limite du deux roues dû à la faible voie du buggy et aux appuis sur les remontées de sables sur l’extérieur des trajectoires. Ca tape et fait franchement du bruit par endroits mais tout tient le coup !



   Arrivés à la fin de la spéciale, passage chaud aux abords d’un maïs, arrivés un peu forts nous sortons dans le maïs. Plus de peur que de mal. Au moment de passer la ligne d’arrivée et d’aller au point stop, l’avant à droite semble mou… après avoir récupéré le carnet je vais jeter un œil. La tige de l’amortisseur fuit un peu l’huile. L’amortisseur n’est pas chaud mais l’avant est un peu mou. Le chrono est meilleur qu’au premier passage. Nous faisons 43ème sur 62 et 5ème de classe sur 7.

   Toujours le même problème pour le moteur. Cela n’a pas l’air d’empirer, voire même l’inverse.




ES4 : Perquie 2 : decollage !

   Deuxième passage dans cette superbe spéciale. Le rythme est haussé par rapport au premier passage également. Ca tape aussi plus fort ! Ca talonne une fois, deux fois, trois fois. L’avant est clairement trop souple. L’arrière également mais ça nous le savions déjà. Il faudra corriger cela.

   Dans un champ tout en ciels et en compressions, nous apercevons Laurent et Mistine qui sont sur le bord de la route ! Joie de les voir mais aussi déception même si tout cela est vite balayé par l’adrénaline de la course.

   Dans un droite/gauche en sous bois, nous arrivons trop fort, nous montons sur le talus, trop dur pour le moteur, ça cale. Au moment de repartir, le moteur recale… on ne comprend pas trop. Thierry fait monter en régime, repasse la première, impeccable ! Nous perdons une bonne dizaine de secondes dans l’affaire.

   Arrive le fameux saut en longueur. Cette fois Thierry suit bien la route, les trous nous balance un peu à droite à gauche mais ça passe. Fond de 4, il passe la 5, on la tient 70m environ et la bosse arrive ! L’avant est le premier à décoller, l’arrière suit. Peut-être dû à la vitesse ou au porte à faux, l’avant s’envole littéralement ! On a l’impression de « tomber » en planant à 130-140 km/h. Sensation absolument hors norme ! L’arrière se pose en douceur, l’avant est encore à 1.50m du sol environ. Pendant une fraction de seconde nous ne voyons que le ciel bleu et une sensation de chute. L’avant se pose enfin mais ça continue, il faut penser à rouler droit et prendre l’épingle gauche au bout.
   Nous freinons bien trop tôt avant l’épingle mais l’essentiel est là, nous avons fait ce saut ! Quelle expérience, un régale après l’avoir vu et jalousé en spectateur !



   Le reste de la spéciale se fait sans prise de risque. Nous faisons 43ème sur 56 et le 5ème temps des 2.0L.

   A l’assistance nous décidons de mettre un cran supplémentaire en compression aux amortisseurs avant pour voir si nous sentons une amélioration dans les compressions.




ES5 : Pujo 3 : ça creuse fort

   Le mot d’ordre est de se faire plaisir dorénavant… Didier Ravat et son fils sont devant nous mais déjà à quelques dizaines de secondes. Impossible d’aller les chercher. Au mieux nous faisons leurs temps, au pire nous sommes 15’’ derrière.

   Derrière nous, même topo. Nous roulons pour essayer d’améliorer notre temps quand même. Ca part fort ! Voiture en travers dans le bois, Thierry rattrape parfaitement, super réflexe !
Le train avant va un peu mieux. A vitesse comparable, certaines portions tapent moins surtout sur un passage de route qui avait fait du bruit au deuxième passage.

   Très vite la poussière nous gêne. Thierry n’y voit plus rien… nous devons deviner les virages au loin et faire un peu de mémoire. Je m’en sors un peu mieux que Thierry, ayant davantage mémorisé la piste et essaye de lui faire comprendre où on peut en mettre. Pas simple de voir les virages à 30m, néanmoins le rythme reste plutôt bon !



   Finish très chaud dans les portions maïs avec des amas de sables qui font vite partir le véhicule en dehors de la piste, et c’est la ligne d’arrivée !

   Franchement, nous ne pouvons pas faire beaucoup plus avec notre connaissance du terrain et surtout si on veut aller au bout sans finir avec deux triangles en moins… Le temps est pas mauvais puisque nous faisons le 3ème temps de classe. Finalement reclassé car gêné par la poussière, Didier Ravat nous fait passer en 4ème position, décision sage et intelligente de l’organisation puisqu’il avait été considérablement gêné par la poussière, encore davantage que nous.

   A l’assistance, un cran supplémentaire aux amortisseurs devant. Nous n’y toucherons plus ensuite.

ES6 : Perquie 3 : pas de risques

   Le mot d’ordre pour terminer, pas prendre de risque ici ! Le départ est pourtant très bon, mais rapidement la poussière nous handicape véritablement comme pour les autres concurrents d’ailleurs. Nous repassons devant Mistine et Laurent rejoints entre temps par Nesquik et Cyril. Nous donnons tout ce que nous pouvons pour assurer le spectacle ! Visiblement passés "comme des cochons", c'est mission réussi d'après eux :) 

   Globalement la spéciale se passe bien pour nous. Grosse satisfaction de terminer la première étape !

BILAN du samedi :

   Nous arrivons au parc avec les yeux qui brûlent et le visage bien noir de poussière mais le buggy est bien présent dans l’arène avec les 47 autres véhicules. Journée très très difficile pour la mécanique puisque 30 véhicules ont abandonné dans cette première étape dont 8 2RM.

   Nous figurons à la dernière place de notre groupe à un peu plus d’une minute du duo Bozom/Tresarricq. Sans pouvoir prétendre aller chercher ceux de devant par notre mécanique et le peu de connaissance des ES (surtout le dimanche), nous n’aurons donc pas grand-chose à jouer sur la seconde journée, juste à nous faire plaisir et aller au bout, ce qui était déjà notre objectif numéro 1.

Après un super apéro (avec les glaçons !!!) et un petit repas bien sympa avec toute l’équipe, tout le monde au lit pour être en forme pour le dimanche !



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