Dunes et Marais 2014

 

Préparation - première journée


 
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  => 2ème journée : Dimanche
   DUNES ET MARAIS 2014   => 1ère journée : Samedi
  => 2ème journée : Dimanche
 
 
   Après un rallye d’Orthez parfait aussi bien sur la piste qu’en dehors, l’été va consister en la révision du prototype et à la réparation de quelques bricoles comme une ailette arrière en fibre cassée et une réparation du capot avant à effectuer.
   Cette année encore, nous avons le plaisir d’aller exposer le buggy à Leclerc en compagnie de deux autres futurs participants de cette 37ème édition. C’est l’occasion de le faire beau pour ravir un public qui ne connait pas toujours la discipline et est parfois curieux en regardant ces ovnis en pleine grande surface.

Photo : Mistine :



   Après les vérifications techniques et administratives, le proto « Méchin » est prêt à s’élancer pour son 22ème Dunes et Marais.

La journée du samedi :

   Arrivé le vendredi soir comme d’habitude, c’est impatient de retrouver la famille du TT que j’arrive en compagnie de la famille sur le parc pour y découvrir un plateau encore une fois colossal ! C’est l’heure de se détendre un peu et discuter avant que la course ne démarre.
   Il est maintenant 9h00, il est temps de faire chauffer le moteur qui devra donner tout le week-end si l’on veut espérer faire un bon rallye. Tout se passe bien pour nous, il est 9h19 et c’est le premier pointage, le carnet entre les mains, l’aventure ne fait que commencer….
   Première assistance, une petite liaison vers Saint André de Lidon et nous roulons dans un brouillard à couper au couteau. C’est bon signe, le soleil sera de la partie si l’on écoute les anciens.

E.S.1 : Saint André dur dur, ou plutôt mou mou…

   Ca y est, il faut s’y mettre, le compteur est à 5, 4, 3, 2…..1…. GO. Entrée dans un bois et déjà le terrain est gras. Le sous bois met le TXI à rude épreuve.
   Dans l’ensemble, le début de l’épreuve est relativement roulante. Néanmoins, arrivée à la moitié, première difficulté pour nous avant un bout de goudron. Nous manquons de rester plantés le moteur étant un peu juste dans le terrain sablonneux humide.
   Nous voilà maintenant à quelques kilomètres de l’arrivée et une grande portion dans un champs nous ralenti de nouveau très fortement, la troisième est impossible à passer, nous sommes en fond de deuxième tout du long et Thierry est très concentré et ne lâche rien avec des braquages contre braquages en pagaille.
   A l’arrivée, nous ne sommes pas dupes, notre temps ne sera pas bon dans des conditions ne nous favorisant pas. Nous faisons 80èmesur 118 et 15ème de classe sur 28, pas si mal.

Photo de Maxence Lamy :



E.S.2 : Cozes un peu mieux

   Avant de prendre le départ, les pilotes et copilotes des SSV nous annoncent une spéciale « pire » que la première. Finalement, les sensations ne seront pas si mauvaises. Toujours en difficulté avec un moteur un peu poussif à bas régime, nous avons du mal à rentrer dans le rythme.
   Autre point important de cette spéciale, nous croisons plusieurs 2RM sur la piste. Nicolas Larroquet et P-J Renoulleau entre autres sont arrétés et prouvent une nouvelle fois que ce rallye reste très cassant (12 abandons dans cette E.S.).
   Après avoir signé le 70ème chrono sur 106 et le 14ème de classe sur 23, nous nous disons qu’il faut taper davantage dans le moteur et le garder dans les tours.

Saut de route :



E.S.3 : Semussac le réveil

   Notre spéciale fétiche l’an passé nous attend. Nous avons vraiment envie de rentrer dans ce rallye après un début assez moyen. Les conditions sont supers. Dans le même état que l’année dernière, les chemins son glissants et rapides à la fois.
   Tout roule pour nous dans la dernière de la première boucle même si le final dans les champs nous mange pas mal de chevaux au passage.
   Nous nous sommes bien amusés dans celle là et cela se voit au chrono : 54ème sur 103 au général et 10ème de classe sur 21. Petite inquiétude, le fait de taper dans le moteur nous met à 130°C en température d’huile et le voyant de pression d’huile s’est pas mal allumé dans la spéciale. Nous sommes à la limite de la casse moteur. Il va falloir être attentif nous peine de quitter le rallye prématurément.

En plein freinage :






E.S.4 : Saint André de Lidon ça tape

   Avant le départ, des consignes sont là pour nous avertir d’un changement. Une partie vaseuse dans un champ est court-circuitée. Sage décision suite a des difficultés pour des petits protos comme le nôtre à traverser les grands bourbiers.
   Le terrain a bien séché avec le vent et le soleil toujours bien présent. Nous prenons le départ et déjà ça tape très fort devant dans le sous bois. La couleur est annoncée, la mécanique va subir.
   Le rythme est très bon et Thierry maitrise parfaitement le buggy. Nous sommes obligés de couper à certains endroits pour ne pas subir les trous et bosses au freinage et venir talonner. Enormément de plaisir pour ma part et nous faisons 63ème sur 98 au général et 12ème sur 21 en T1B2 sans pouvoir vraiment aller beaucoup plus vite sans tout casser.

La vidéo de la spéciale :




E.S.5 : Cozes ca roule bien puis BIM…

   Là également, le terrain a bien séché. Départ prudent dans le goulet et c’est parti, courbe gauche, équerre droite dans le champ, tout roule et plutôt bien malgré notre problème récurrent, la puissance qui nous fait défaut dans les champs.
   Nous passons dans le sous bois, sortie avec un petit saut, tout roule, Thierry se sent bien et ça se voit, les notes sont également précises et dans le tempo. Arrive une grande courbe droite, on passe fort au raz du premier bidon, vient le deuxième. Nous sommes en 3ème, on rétrograde en 2ème et BOUM gros impact dans le second bidon !
   Notre réaction est immédiate dans le buggy : « On a cassé une rotule, ca va être compliqué de finir la spéciale ! » Le moteur s’emballe puis l’auto repart. Le volant est décalé mais ça roule c’est déjà ça. Nous arrivons à finir la spéciale et les dégâts n’ont pas l’air si importants.
   Arrivés à l’assistance, le verdict est cruel, un tube est tordu et les vis de chapes de triangles sont en train de traverser ce tube qui se retrouve écrasé. Des craqures apparaissent sur plusieurs soudures. Ca va, pas grand-chose de méchant si ce n’est qu’un tube devra être changé par la suite. La roue est bien voilée, on place notre unique roue de secours, on règle le parallélisme et c’est reparti. Les rotules n’ont pas de jeu et la rotule de direction n’est même pas tordue. Nous n’avons pas le temps de la changer, elle finira le samedi.
   Nous avons d’autant plus de regrets que notre temps n’est pas si mauvais. En coupant largement après l’impact, nous finissons 61ème sur 89 au général et 13ème de classe sur 20.

Embarquez avec nous et attention au bidon!




E.S.6 : Semussac pour oublier

   Voilà déjà la dernière de la journée. Le buggy à l’air de bien se comporter sur le routier, ça va rouler fort. Le terrain est parfait et surtout, il y a du monde autour de la piste !! Cela nous motive beaucoup et Thierry roule très bien.
   Grande ligne de droite de 500m, nous sommes en fond de 5, le panneau jaune se rapproche gentiment, il est là à quelques mètres. Nous sommes devant et gros freinage. Nous manquons d’embarquer la banderole rouge et blanche pour quelques centimètres. Deux notes plus loin, rebelote, puis après une grande ligne droite de goudron, les pneus fument.
   Le pression moteur est maintenant régulièrement dans le rouge aux équerres. Mais advienne que pourra, nous finissons à bloc avec des beaux travers dans les champs. On a  le sourire dans l’auto ! On est toujours là et on a fait une super spéciale. Que du bonheur….
   A bloc, nous sommes 54ème sur 85 au général et 11ème de classe sur 17.

L'arrivée est en vue :



Montez à bord, attention freinages tardifs :


Conclusion de la journée :

   Après un début d’étape un peu compliqué avec un terrain pas très agréable à rouler, nous sommes, comme beaucoup, montés en puissance au fil de la journée. Mauvaise surprise toute de même. Pendant les 40min d’assistance avant de rentrer au parc à Semussac, nous prenons le temps de regarder l’état du châssis. Des tubes sont dessoudés même si leur rôle est mineur, le nez a pivoté et le capot est décalé de plusieurs centimètres. La prise de carrossage positif à gauche est signe que le haut de train avant s’est décalé…
   Nous arrivons finalement au parc avec une belle foule pour nous accueillir. Moment encore magique et inoubliable. La famille est là également. La joie est encore plus totale lorsque l’on voit les copains arriver. Clément Gomez et sa sœur Marion sont encore là pour leur première ainsi que Christophe et Nicolas Doiteau sur leur magnifique Rivet.
   L’ambiance autour de la buvette est aussi super conviviale. L’esprit du TT est bien là et même la petite pluie fine n’en aura pas raison. Tout le monde se dit « merde » pour le lendemain après s’être échangé les anecdotes de la journée.



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