Evolutions techniques saison 2015

Préparation au Gers-Armagnac 2015

 
Préparations    1 : Reconstruction train avant : un museau tout neuf
   2 : Changement de motorisation : le 206RC remplace le R21TXI
 
   Après plus de 13 ans de bons et loyaux services, le Renault 21 TXI va laisser sa place à un moteur un peu plus récent et un peu plus puissant sur le papier : le 206 RC.

   Ayant eu l'opportunité d'acheter un moteur à Rolland Bellet, juste à côté de chez nous, nous franchissons le pas en achetant un nouveau moteur après en avoir parlé depuis quelques temps déjà. Nous passons donc de Renault à Peugeot, une première dans l'histoire du prototype Méchin.

2 : Le 206RC remplace le R21 TXI

        2.1 : le moteur

   Avec un moteur ayant roulé quelques mois auparavant au Dunes et Marais, nous avons davantae de garanties de pouvoir faire un montage relativement rapidement sans grandes surprises. Déjà en possession d'une entretoise pour appairer le moteur à la cloche Renault, voici à quoi ressemble le moteur avant d'attaquer les travaux :



   En plus du moteur d'origine, quelques éléments sont déjà présents pour améliorer quelque peu ses caractéritiques :

     - Boitier 4 papillons JENVEY Ø
     - Boitier Sybele Challenger 4+

   Annoncé pour 187cv au banc avant installation du boitier 4 papillons, un retour au banc sera necessaire au moins pour régler la richesse qui se retrouve faussée par un apport en air plus important avec ce nouvel organe.


        2.2 : installation du moteur

   Qui dit changement de moteur dit changement des supports moteur. En plus de la nouvelle installation, nous décidons également de refaire les supports de boite à vitesse, la boite ayant toujours été un peu inclinée sur un côté, réduisant l'angle de travail pour une des transmissions, augmentant l'angle pour l'autre.







        2.3 : installation de l'échappement

   Petite difficulté annoncée, l'espace autour du moteur n'est pas très important, l'installation de la ligne d'échappement s'annonce compliquée. Le 3x 2-en-1 prend un peu de place mais donne un remplissage théoriquement plus intéressant, nous décidons de le conserver et d'y apporter quelques modifications en le raccourcissant légèrement pour le rentrer dans le berceau dans lesens de la largeur.

   Finalement sans grosses modifications, il trouve sa place avec des supports fixés sur le haut du berceau. Seul bémole, la ligne est fixée en rigide sur le châssis ce qui risque de faire fissurer les soudures avec les vibrations engendrées par le moteur lui-même.

   Quelques images du travail de soudure et de finition de Sylvain Nonet, merci encore cousin pour ton coup de pouce  :







   Finalement, voilà le résultat une fois fixé sur le buggy :



      2-4 premiers essais, la stupeur épisode 1

   Alors que l’excitation des premiers tours de roue avec le nouveau moteur commence à monter, nous sommes rejoints par les Cagouilles Casquées Racing pour voir ce que donnent tous ces changements prometteurs.

   Au moment de démarrer, tout va bien, le moteur ronronne parfaitement, la séance promet d’être riche en instructions. Et comment !

   On s’attache, on se regarde avec Thierry, moment important dans l’histoire du prototype Méchin. C’est parti, on y va pépère, le moteur prend ses tours, ça n’accélère plutôt pas mal d’après ce que me dis Thierry et là …… paaaapaaaaapaaapaaapapapapa… Nous sommes à environ 5 000 trs/min à l’oreille et le moteur est déjà au rupteur. Stupeur !!

   Nous n’insistons pas éternellement, nous faisons 800m, le moteur ne veut rien savoir, nous avons un genre de coupure à 5000 trs/min sans que ce soit la rupture (le son et ressenti ne sont pas identiques). Plusieurs idées nous viennent en tête :
  1. Capteur de PMH trop loin de la cible
  2. Système d’électrovanne VVT défaillant
  3. Bougies endommagées sans trop y croire
   Nous aurons tout fait, bouger la position du capteur, inverser les fils de l’électrovanne de VVT (ce qui ne sert à rien puisqu’elle n’est pas polarisée), désactivé cette électrovanne, changé les bougies… rien n’y fait, le moteur ne prend pas ses tours et nous sommes seulement à quelques jours du Rallye Gers-Armagnac. L’affaire commence à sérieusement se compliquer…

      2-5 premiers essais, la stupeur épisode 2

   L’histoire ne s’arrête pas là, en cours d’essais, dans un virage à gauche, je fais remarquer à Thierry une odeur puissante et très désagréable, d’huile brulée… on se regarde, on croit avoir cassé le moteur dès les premiers tours de roue avec cette histoire de faux rupteur…

   Arrivés au point de départ, on retrouve Annie et les Cagouilles Casquées. Tout le monde fait une drôle de tête, pas rassurant. On nous dit que ça fume beaucoup. Je descends, Thierry accélère à vide, une nappe épaisse bleuâtre et noire s’échappe du pot d’échappement !! Nous avons un sérieux problème et nous ne sommes pas en mesure de savoir d’où il peut bien venir.

   Encore une fois, plusieurs possibilités :
  1.  Retour d’huile au reniflard (qui est réinjecté dans les cylindres)
  2.  Segmentation usée (peu probable vu la quantité de fumée)
  3.  Joints de queue de soupapes usés (le moteur tournait et ne fumait pas comme ça avant le rachat donc peu probable également)   La première explication plausible est la première. Nous enlevons le retour reniflard et nous essayons de nouveau. Le moteur « rupte » toujours, mais plus de fumée (juste les restes des premiers essais). Par contre, de l’huile coule du reniflard, et ce ne sont pas des vapeurs, mais bel et bien du liquide !!

      2-6 Débriefing des essais

   Inutile de préciser que nous avons le moral à 0 après ces premiers essais. Seule éclaircie dans ce ciel nuageux, le moteur à l’air de pousser en bas et cela nous rassure.

   Nous avons donc deux gros problèmes :
  1.  Le moteur ne prend pas ses tours
  2.  Il envoie de l’huile par le reniflard
  3.  Autre problème, nous n’arrivons pas à stopper le moteur en marche, l’alternateur s’auto excite et maintient le circuit en marche, il faudra corriger ça.
   Devant tous ces problèmes, et ne voulant pas arriver dans le Gers avec un véhicule dont nous ne sommes pas sûrs, nous prenons la décision de ne pas rouler. Enorme déception évidemment avec beaucoup d’efforts consentis jusqu’ici pour finalement ne pas rouler.

   Mais les congés sont posés, nous y serons en spectateurs et ne seront pas déçu du voyage avec une nouvelle fois de supers souvenirs de Rallye et des rencontres notamment avec le clan Laulhe avec qui on aura passé de supers moments en camping « sauvage » avec un temps idéal !


 



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